Avant mon blogue, j’écrivais des journaux de voyages, donc j’ai transféré certains ici, ne voulant pas les perdre pour toujours, car le journal de voyage en ligne fermait. Je ne voulais pas perdre ces souvenirs, plusieurs de mes premiers voyages sont encore sur papier, dans une boite remplit de carnets.
J’ai trouvé mon instructeur de surf, Armando. J’irais faire du surf à partir de jeudi et presque tout les jours. Nous irons à Playa Remanso et Playa Hermosa. Ça m’a mis cet espèce de sourire niaiseux dans la face !! Je me demande juste pourquoi tout le monde l’appelle Codo ? Ce qui veut dire Coude en français. Quand j’ai demandé au petit Allan, le fils de la directrice d’école, car je vis à l’école, donc avec toute la famille. Petit Allan a rit… Je lui ai demandé si c’est méchant ou un peu fou… Il a encore rit… Il a dit un peu des deux ??!!!! Donc je ne c’est pas trop quoi en penser…
Première journée de surf au Nica. Nous sommes plusieurs surfeurs assis dans un gros camion en route vers Playa Hermosa. Codo mon instructeur est très sympathique. Playa Hermosa est une très grande plage presque déserte, il y a que des surfeurs et un petit bar-restaurant. C’est aussi ici qu’ils ont filmé la téléréalité “Survivor Nicaragua”.
Ils construisent en ce moment un beau gros surf camp.
Playa Hermosa à 7 points breaks et des vagues gauches et droites. Je les regarde toutes… elles semblent tous immenses. Je suis assise sur un banc à l’ombre et Codo me dit: “Je vais manger, choisi ta vague !?” Fuck ! J’ai des papillons dans le ventre, j’ai envie de vomir, j’ai peur… Mais je dois faire confiance à ce gars que je ne connais pas, habillé avec des couleurs reagge et des cheveux bouclé blondit par le soleil…
Il me regarde et part à rire : “Tu as peur ?” …. OUI !!!
Nous allons dans l’eau, mon ventre se calme, je presque plus peur une fois dans l’eau. J’ai pour la première fois une planche de moins de 10’00’, un soft board de 8’4′. Il a ici que des séries de vagues, ça me rappelle mes derniers jours à Mancora, au Pérou. C’est à ce moment que Codo voit la panique dans mes yeux et il me dit : “Personne n’est jamais mort en faisant du surf au Nicaragua, encore moins dans des vagues de 2’00’ et 4’00’.” Il décide alors de me montrer à affronter les séries.
Par chance ici, les vagues n’arrivent pas toutes les 5 secondes mais plutôt toutes les 20 seccondes. Donc, je suis à côté de ma planche et j’affronte les séries, une après l’autre. En restant le plus calme possible, même si la vague arrive rapidement, je dois rester calme et prendre mon temps, plonger à la dernière minute. Nous fesons plusieurs séries comme ça, il me dit : “Quand je ne verrais plus la panique dans tes yeux, nous allons surfer.” Je ne sais pas combien de temps ça pris… mais j’y suis arrivée. Maintenant, me tenir debout sur une petite planche, ça c’est une autre affaire…
Codo décide que je vais apprendre à me lever sur ma petite planche sur la puma de la vague, donc la partie blanche, une fois la vague cassée et sur les petites vagues près de la plage. J’y arrive quelques fois mais je dois m’habituer et ne pas oublier de mettre mes mains sur la planche près de ma poitrine et pas sur les côtés… car je perd l’équilibre et j’arrive pas à me lever. Mais bon, je me suis levé plusieurs fois sur des petites vagues. Mais j’ai quand même réussi à faire 2 bonnes et longues vagues. Mais après ma dernière longue vague, j’étais totalement épuisée. Nous sommes sorti de l’eau, pour se rendre compte qu’il était temps de partir et que j’avais passé plus de 3 heures dans l’eau!
La plage est magnifique. Nous voyons même les montagnes du Costa Rica au loin.
Jje suis contente car j’apprend à mon arrivée à la Casa Feliz que nous allons surfer à Playa Hermosa, la plage de Survivor. Une fois là-bas, je suis tellement contente ! Quelle plage parfaite avec la vue sur les montagnes du Costa Rica. J’avais des belles grosses vagues parfaites, longues et déferlant à droite ! Mes premières à vie… Il était temps , en tant que «regular» en surf, c’est ce qu’il y a de mieux. Par contre, je ne les a pas faite comme je l’aurais voulue mais je ne peux pas me plaindre. J’ai affronter des séries de grosses vagues seules, sans peur et je suis montée sur plus de 12 belles grosses vagues en un après-midi. Codo est super sympathique ! Il est très divertissant! L’eau était très froide aujourd’hui, donc après un peu plus de 2 heures. Nous sommes sortis de l’eau avec des frissons et les lèvres bleues. Nous sommes resté un peu là-bas, à boire de la bière et attendre les autres surfeurs pour le départ en camion.
Je suis partie pressée à la fin des cours, vers la Casa Feliz pour rejoindre Codo. Nous allons à Playa Remanso aujourd’hui. Vue que l’on ne prend pas le camion-bus mais que nous y allons avec le 4 X 4. J’ai le temps de diner mais je n’ai pas le temps de retourner à l’école pour ça. Donc, je vais manger avec Agnès et Chrsitine, deux suédoises qui viendront surfer avec moi.
Un fois à la plage, je suis surprise de voir toutes ces belles vagues que je ne pouvais pas voir mercredi passé à la marée basse. Je prend ma planche et j’ai aucune peur. J’affronte les séries de grosses vagues, je tiens ma planche, je plonge sous la vague. Zéro peur, rien !!! Je dois parler “vagues” avec Codo, j’essaie de lire les vagues… celle-là est pour moi… non… trop tard… trop grosse… Ohhh elle est parfaite … finalement ?! Je monte , je tombe… J’ai passé une super belle après-midi à surfer ! Bon j’ai peut-être juste eu une seule belle vague mais elle était lisse, forte et longue !!!
Ce que j’aime le plus du surf, ce n’est pas juste de monter sur la vague, c’est tout ce qui vient avec le surf. Avant mercredi, j’étais «nobody» maintenant, je suis une surfeuse. À tous les coins de rue, je connais quelqu’un où quelqu’un me salue en me disant… “Hey, je t’ai vue sur la vague ! … Holà, on était dans le même camion, comment va ton mollet ?! Hey ( hang loose ) !!” Le surf , c’est faire partie d’un clan, d’un groupe… je l’ai déjà dit… J’aime le surf !
Ce soir, je vais rester très tranquille, je dois avouer que mes cuisses sont aussi très marquées par le surf que j’ai fait lors des derniers jours. Je dois aller voir Codo vers 20h00 pour connaitre un peu notre plan de match pour les sessions de surf, pour la semaine qui vient et après me coucher tôt car j’ai de l’école demain. Je pense même que je pourrais recommencer le jogging car mes jambes ne sont plus enflées.
Après le cours d’espagnole, j’ai volé 3 petits pains blancs dans la cuisine pour me faire un pseudo-lunch et je suis parti à la Casa Feliz pour mon lift pour surfer encore avec Codo. Maryse s’est jointe à nous et la bristish girl aussi. Playa Remanso nous voilà ! La marée haute arrive, les vagues sont très belles et parfaites pour mon niveau. Comme d’habitude, il n’y a pas beaucoup de surfeurs et nous avons la place pour nous amuser dans les vagues !
L’eau est encore très froide et le vent de plus en plus fort… Donc, ce n’est pas toujours facile de se lever sur la planche quand tu as ce vent dans la face! Mais je fais plusieurs vagues, c’est ce qui compte. Je pense que si mes amis et coachs de surf lisaient ce blogue… Ils me diraient tous la même chose… « Gen, je te l’ai dit tellement souvent… ! ne soit pas si pressée avant de te lever, attendant de sentir la vague…!!! » Je le sais Javi, je le sais Codo… Jade… Sean… et tout les autres ! Je ne sais pas pourquoi je fais ça…? Pourtant, je le sens quand je ne suis sur la vague, je le sens que je suis derrière… mais j’essaie de me lever quand même… !? Je vais finir par écouter les boys… Un jour, je serais patiente… peut-être…
Je suis arrivée un peu tôt à mon rendez-vous avec Codo à Casa Feliz. Donc, vue que je suis exténuée et le doigt presque cassé, je relaxe à l’extérieur. Nous partons une grosse gang pour Remanso. L’eau est froide comme depuis quelques jours… nous voyons des bébés singes Congo accrochés aux arbres sur le chemin. On est une super belle gang et on s’amuse beaucoup.
Je rentre dans l’eau toute seule… Je remarque que Codo reste sur la plage et qu’il m’observe… je pense que la leçon à débuté… Je m’applique à prendre les vagues seules… je suis toujours derrière… mais aussi en avant et pas au bon moment… là où la vague casse….Je mange quelques coups sur la gueule… des mini «wipe-out»… Après une heure Codo vient me rejoindre… il me dit : “Fait comme si je n’étais pas là…” Je suis un peu fatiguée par l’effort et le froid de l’eau… je suis déconcentré… il me chicane… c’est vrai… les coachs de surf sont comme une béquille… je dois faire ma job… après une autre heure dans l’eau froide… je grelottte… j’ai froid, les lèvres bleues… la marée est à son plus haut… les vagues sont parfaites… il me demande pourquoi je me laisse tombé chaque fois qu’une vague trop grosse ou rapide me prend par surprise…« Parce que je suis devant… il est déjà trop tard… je vais la manger sur la tête…» et pis après…? Il me dit que je dois apprendre à tomber, me tromper et me faire mal… Je lui dit : « Je n’ai plus peur…». Il me dit:”Tu ne ressens plus la peur mais quand je te regardais de la plage… je voyais la peur… Prend là… ou ne la prend pas… mais si tu te décides à l’essayer même si c’est une erreur de ta part… assume et prend le «wipe-out» … on apprend de ses erreurs. ” Il me dit: “Il est préférable de prendre 100% de tes efforts pour en faire une seule, que de mettre 70% de tes efforts pour en manquer 4 !” Donc, j’écoute son conseil. Je ne suis pas au bon moment… elle me tombe dessus et je suis en train de me lever… à la place de reculer et de laisser tomber… je fonce pareil… tant qu’à tomber… il est préférable de le faire avec honneur !!! La dernière heure et demie que je fais dans l’eau ressemble à… «Pourquoi tu as débarqué ?» «Pourquoi tu ne rames pas plus longtemps…» « Tu l’as sentie ? tu n’étais pas dessus…je le sais que tu le sais…» etc! La bonne nouvelle, après le Nicaragua, si jamais je ne peux pas refaire du surf ici à cause des grosses vagues… Je n’ai plus peur de faire des petits «wipe-out», de me faire rentrer dedans par une série de grosses vagues et je ne me fâche plus… je suis «easy going» et pour vrai…!!? Codo dit que je passais mon test de surf au Nicaragua. Pour ma part, j’ai réussi sur beaucoup de points… mais il me reste encore une chose à apprendre… à prendre les vagues correctement et ramer toujours plus et plus fort, sentir la vague et APRÈS me lever !
Je vais rejoindre la gang à l’hostel.
Nous allons à Playa Madera qui se trouve au nord de SJDS. Sur le chemin, nous nous fesons arrêté par la police, Codo a oublié son permis de conduire donc le policier nous fait comprendre que si on lui donne quelque chose, il fermera les yeux… Donc, on lui donne 100$ Cordobas, l’équivalent de 5$USD !
Le paysage est magnifique. Une fois sur place, je suis fasciné par la plage et surtout les belles vagues qui roulent. Elles forment un beau grand mur et elles roulent sur elle-même. Ici, c’est plein de surfeurs, des touristes et pour la première fois, je vois des hostels et plus de trois bar-restaurant.
Je ne fais pas de surf car les vagues sont trop grosses et fortes pour moi. Je reste sur la plage et j’observe les surfeurs, Codo et les gars qui sont partie à droite de la plage, face aux rochers pour faire le gros rouleau ! Ici, la vague est longue, grande et rapide… c’est beaux de voir ceux qui savent en faire… Je suis jalouse !
Nous revenons après le coucher du soleil à la noirceur.
Merci pour tout Codo et Nica ! Hasta lego !
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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