Ce matin, j’ai passé mon tour pour le jogging… je garde mes forces pour le surf de cette après-midi. J’ai étudié le passé composé en espagnol et je comprend très bien. Il fait juste le mettre en pratique maintenant. Parler français, ça aide vraiment, donc j’apprend mais je passe vraiment plus de temps à essayer de le pratiquer avec ma professeure, tellement, qu’ils vont peut-être revoir les cours donnés avec des francophones… Il n’y a rien de mieux que le pratiquer pour l’apprendre !
Je suis arrivée un peu tôt à mon rendez-vous avec Codo à Casa Feliz. Donc, vue que je suis exténuée et le doigt presque cassé, je relaxe à l’extérieur. Nous partons une grosse gang pour Remanso. L’eau est froide comme depuis quelques jours… nous voyons des bébés singes Congo accrochés aux arbres sur le chemin. On est une super belle gang et on s’amuse beaucoup.
Je rentre dans l’eau toute seule… Je remarque que Codo reste sur la plage et qu’il m’observe… je pense que la leçon à débuté… Je m’applique à prendre les vagues seules… je suis toujours derrière… mais aussi en avant et pas au bon moment… là où la vague casse….Je mange quelques coups sur la gueule… des mini «wipe-out»… Après une heure Codo vient me rejoindre… il me dit : « Fait comme si je n’étais pas là… » Je suis un peu fatiguée par l’effort et le froid de l’eau… je suis déconcentré… il me chicane… c’est vrai… les coachs de surf sont comme une béquille… je dois faire ma job… après une autre heure dans l’eau froide… je grelottte… j’ai froid, les lèvres bleues… la marée est à son plus haut… les vagues sont parfaites… il me demande pourquoi je me laisse tombé chaque fois qu’une vague trop grosse ou rapide me prend par surprise…« Parce que je suis devant… il est déjà trop tard… je vais la manger sur la tête…» et pis après…? Il me dit que je dois apprendre à tomber, me tromper et me faire mal… Je lui dit : « Je n’ai plus peur…». Il me dit: »Tu ne ressens plus la peur mais quand je te regardais de la plage… je voyais la peur… Prend là… ou ne la prend pas… mais si tu te décides à l’essayer même si c’est une erreur de ta part… assume et prend le «wipe-out» … on apprend de ses erreurs. » Il me dit: « Il est préférable de prendre 100% de tes efforts pour en faire une seule, que de mettre 70% de tes efforts pour en manquer 4 ! » Donc, j’écoute son conseil. Je ne suis pas au bon moment… elle me tombe dessus et je suis en train de me lever… à la place de reculer et de laisser tomber… je fonce pareil… tant qu’à tomber… il est préférable de le faire avec honneur !!! La dernière heure et demie que je fais dans l’eau ressemble à… «Pourquoi tu as débarqué ?» «Pourquoi tu ne rames pas plus longtemps…» « Tu l’as sentie ? tu n’étais pas dessus…je le sais que tu le sais…» etc! La bonne nouvelle, après le Nicaragua, si jamais je ne peux pas refaire du surf ici à cause des grosses vagues… Je n’ai plus peur de faire des petits «wipe-out», de me faire rentrer dedans par une série de grosses vagues et je ne me fâche plus… je suis «easy going» et pour vrai…!!? Codo dit que je passais mon test de surf au Nicaragua. Pour ma part, j’ai réussi sur beaucoup de points… mais il me reste encore une chose à apprendre… à prendre les vagues correctement et ramer toujours plus et plus fort, sentir la vague et APRÈS me lever !
Demain, même si les vagues sont trop grosses, je vais suivre les gars… en route… j’étudierais de la plage comment ils font… j’adore les voir faire… Je me rappelle à Mancora comment mon 6h30am à 9h00am était précieux pour moi à observer les gars! Je me croise les doigts pour surfer demain!
Je suis de retour à la chambre ! Megan dort, je pense qu’en ce moment j’ai la crise de la quarantaine car c’est moi la mauvaise fille ! Je sors à tous les jours, j’arrive en retard au souper, je ne mange pas sur l’heure du lunch car je dois courrir pour aller voir Codo pour mon surf. Je fais mes devoirs avant les cours au petit déjeuner… Mais je pratique… pour ça !! Je le fais… je suis entouré de gens qui parlent espagnole avec moi…
J’espère que cette semaine, Megan me suivra un peu plus lors des temps libres. Je n’aime pas rester à l’école à ne rien faire et… parler anglais à table. Je suis au Nicaragua! Je veux profiter de 100% de mon temps… voir du monde… faire des rencontres!
Demain pour moi, école, acheter du pain au Pan de Vida, partir avec les surfeurs, revenir pour mon massage avec Gaby, que j’ai finalement convaicue de rester ouverte une heure de plus pour moi ! Après manger dans le centro de San Juan del Sur, un BBQ que les locaux font sur la rue, assise sur le trottoirs et retourner au Ladie’s Night au Iguana Bar parce que c’est gratuit !
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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