Séjour à El Zonte au El Salvador

Journal de voyage

Avant mon blogue, j’écrivais des journaux de voyages, donc j’ai transféré certains ici, ne voulant pas les perdre pour toujours, car le journal de voyage en ligne fermait. Je ne voulais pas perdre ces souvenirs, plusieurs de mes premiers voyages sont encore sur papier, dans une boite remplit de carnets.

Levée du corps trop tôt mais surtout excitée par le départ… Je pense qu’avec le temps, je suis de moins en moins nerveuse et disons que le 2-3 heures d’avance recommandée ne me tente plus du tout… Je suis plutôt du genre à entrer à l’aéroport 1h30 avant le départ, j’avoue que la carte Nexus me facilite les choses mais ce matin, il y avait un line-up, bon c’est pas un zigzag de line-up… c’est une petite ligne droite.

J’ai eu un super beau vol vers Miami avec levée de soleil, j’étais assise côté hublot comme d’habitude avec un charmant couple d’HaÏtiens qui fesaient escale tout comme moi à Miami avant leur vol vers Port-au-Prince. Une fois là-bas, un petit tour en sky-train et un copieux déjeuner mexicain en Floride.

C’est maintenant l’heure pour l’embarquement pour El Salvador, j’ai encore eu un beau vol avec des paysages à couper le souffle, j’ai pris des photos, j’ai aucune idée c’est où mais c’est magnifique et turquoise! J’ai vue le Mexique, probablement St-Martin et Belize de là-haut. J’était en compagnie d’un charmant couple d’américain qui allait visiter de la famille au El Salvador.

Enfin, je suis arrivé. El Salvador est le pays le plus petit et le plus densément peuplé d’Amérique centrale. Il est bordé au nord-est par le Honduras, au nord-ouest par le Guatemala et au sud par l’océan Pacifique. La capitale et la plus grande ville d’El Salvador est San Salvador. Moi, je vais dans un petit village qui se trouve près de La Libertad, El Zonte.

Une fois arrivée, il fait chaud et très humide… comme dans un sauna… Je débarque de l’avion et passe les douanes. Le douanier très sympathique devine avec ma destination que je fais du surf. Bonne nouvelle, mon premier transfert de l’année 2012 et mon sac à dos m’a suivit jusqu’à destination. J’arrive à la sortie, ou je dois peser sur un bouton, comme au Mexique, et si il y a une lumière rouge c’est la fouille automatique et si tu as une lumière verte, tu passes ! Yeah ! Je passe et une fois dehors, je vois un gars avec mon nom écrit sur une bout de papier, je lui fais signe…

Tout le monde me saute dessus… taxi…taxi…taxi… arrivé au bout de l’allée, je le suis et je refuse de lui donner mes sac à dos, en prétextant que je suis bien équilibré et que ça va. Je constate qu’il y a 2 autres hommes et un enfant de 3-4 ans qui nous suivent… Bon, toute la gang est là pour moi… Une vieille camionnette, 3 salvadoriens et un enfant! Je m’assois derrière avec tout mes sacs à dos, à l’abris de la fenêtre arrière, à cause de mon mauvais souvenir du Pérou et hors de porter des hommes, mon instinct me dit que tout est ok mais je suis plus prudente et je me sens un peu en minorité. Je ris dans ma tête, en me disant que j’ai bien des amies qui ne m’auraient jamais suivit dans la camionnette. Le papa du garçon me jase un peu, je donne mes bonbons acheté à Miami au petit, des gummies bears. Bonheur dans ses yeux.

Un peu plus d’une heure de route de fait, ici, ça ressemble au Costa Rica, au Nicaragua mais en beaucoup plus pauvre. Probablement le plus pauvre pays que j’ai vue après Haiti biensûr. Nous traversons La Libertad, une des plus grosse ville du Salvadore après la Capitale. La Libertad est une ville portuaire avec des pêcheurs et du trafic. Je ne trouve pas ça très jolie, j’avais peut-être eu l’idée d’aller la visiter mais juste la traverser… ça m’a suffit, je changerais peut-être d’idée au fil des jours. Après La Libertad, c’est la côte Pacifique et tout ces petits villages de surfeurs.

El Zonte est l’une des plages les plus cool au El Salvador et elle est dotée d’un fort dosage de vagues déferlantes. Le village est minuscule, très agréable et surtout très calme, avec de bons petits restaurants et surtout de nombreux artisans talentueux. Pour un voyage de surf au Salvador, visiter El Zonte est vraiment un must.

Arrivée à la porte de El Zonte, le plus minuscule village du monde, je crois… Je suis contente. J’aime ce village au premier coup d’oeil. C’est petit, tellement petit que je pense que le mot village n’est pas adéquat. J’arrive à mon hostel, je ne fais pas de check-in vraiment, j’ai une clée, une chambre qui donne sur l’entrée d’une pièce commune et je partage ma salle de bain avec la fille qui se trouve dans la chambre d’en face de la mienne. Il y a une piscine, une terasse, des poules, des coqs, des chiens partout! Après Hawaii , le Costa Rica et New York, mes dernières aventures… je tombe dans un zéro étoile, sans service… ça faisait longtemps que je n’avais pas été déstabilisée, ça remet les choses en place, mes problèmes prennent le bord… ou presque… Je sais que dans 48 heures, je serais comme un poisson dans l’eau, faut juste se laisser le temps de s’adapter. Ici, j’ai besoin d’adaptation et je ne me rappelle plus la dernière fois que j’ai ressenti ce besoin… je pense que c’était en 2008 dans ma famille d’acceuil dans le Boca Vieja de Quepos au Costa Rica. Donc, c’est un peu le choc !

Je loge au Esencia Nativa et je vais adorer mon séjour là-bas.

Ici, je n’ai pas de tv, pas de wifi efficace, pas toujours de l’électricité, je ne sais même pas quand je serais capable de mettre en ligne ce premier texte de mon blog. Mais j’ai apporté avec moi, des choses que je n’apporte jamais… et ça va me servir. Une robe en ratine, genre sortie de bain, je me vois mal sortir avec ma serviette autour du corps pour entrer dans ma chambre, qui fait face à la piscine même si c’est pour 3 seconde, donc j’ai bien fait! J’ai aussi apporté un paréo noir et je vais doubler le rideaux que je trouve trop transparent qui donne sur l’arrière boutique. J’ai apporté des romans, je ne me rappelle plus la dernière fois que j’ai pris le temps de lire un bon livre, je devais être à Cuba. Le livre me fait rire, l’américaine qui été assise riait dans l’avion car je crampais de rire à presque toutes les pages. C’est le dernier de Rafaelle Germain, Volte-face et malaises, l’héroine s’appelle Geneviève, elle vit à Montréal avec 2 chats et elle a tendance à se dénigrer tout le temps… et vit de grosses émotions, pas les même que moi… mais je me reconnais un peu en elle… J’ai eu de l’intuition en le choisissant !

Sinon, les vagues sont grosses et puissantes, de mon humble. C’est pire que le North Shore d’Hawaii que j’ai essayé de surfer… En fait, ça ressemble un peu à Lanis et Chuns Reef mais avec du sable presque noir , des grosses roches pour faire le fond et des vagues brunes! Elles m’ont font un peu peur, en fait non, j’ai la peur au ventre comme au North Shore. J’ai essayé plusieurs endroits différents à Hawaii, Publics et Old Man à Waikiki, Puen’a Point au North Shore, au Costa Rica dont Tamrindo, Samara, Manuel Antonio, Jaco, Santa Theresa et Malpais, Mancora au Pérou , Playa Remanso et Hermosa au Nicaragua mais je n’ai jamais ressenti de peur, sauf les journées de grosses vagues et j’étais accompagnée à ces moments là. À Jaco Beach en février, je n’ai pas pris de leçon, je suis entrée dans l’eau et j’ai surfer… ici, je ne suis pas convaincue. Je vais peut-être faire une leçon de reconnaissance, question de connaître les vagues… mais j’ai des craintes, ce n’est probablement pas dangereux mais j’ai un blocage et ici, j’ai peur. En fait, j’ai presque peur de tout. Je suis sur mes gardes… La fatigue, le stress et les dernières journées difficiles jouent beaucoup sur mon état d’esprit. Je ne sais pas si je vais surfer beaucoup mais je vais prendre soin de moi au pire. Ici, c’est le bout du monde, c’est tout. Si je ne peux pas surfer, c’est qu’il y a une raison. J’imagine…

Je me sentais un peu désorientée et je savais que le Eldorado était à des québéçois, donc, je suis allé rencontrer Olivier qui m’avait aidé à trouver une chambre à El Zonte, où je loge présentement, au Esencia Nativa. Quelques bières au bar servit par Carlos, j’ai aussi parlé avec Oli et sa blonde Mao. Demain, je vais manger avec eux, au Eldorado, souper gastronimique 4 services pour 10$USD ! J’ai aussi rencontré des américaines, des californiennes surtout. Oli m’a dit que j’étais la bienvenue même si il était full, lit, hamac, bar et piscine. J’avais besoin de ça aujourd’hui. Je ne sais pas ce qui va se passer ici mais je sens que ça va être spécial. Je ne me sens pas comme d’habitude, je suis désatbilisée et j’aime presque ça. Ça m’empêche de me regarder trop le nombril.

Ici il est 6h30pm et je suis certaine que je vais dormir à 19h30, à Montréal, il sera 21h30. Je suis épuisée et ici c’est le gros party autour de la piscine, tous des locaux. Ici c’est la semaine Sainte de Pâques et pour eux c’est plus important que Noël donc c’est full partout ! Après lundi, tout reviendra calme et vide. Olivier m’expliquait que la plage était loadée ? Je lui ai dit : “Ça pour toi c’est beaucoup de monde ?” Lui :” Oui, tu vas voir après lundi tu seras seule ou presque sur la plage…” Wow !! Un village à moi toute seule ! Incroyable.

Ici, il n’y a aucun moyen d’avoir de l’argent par guichet à El Zonte et au Esencia Nativa, tout comme au Eldorado, j’ai ouvert des “bills”. Donc, je vais devoir aller au guichet à La Libertad, donc je devrais prendre le bus publique et essayer de trouver un guichet ou une banque dans tout ce chaos. Je ne pense même pas qu’il y a des magasins au village et j’ai oublié mon savon… Bof, au pire, je me laverais avec du shampoing !

J’ai beaucoup de difficulté à comprendre leur accent espagnol et ils parlent tous super vite car je leur parle vite… mais avec leur accent…ohlalala !!

Je vais aller prendre une deuxième douche, car j’ai tellement chaud… et me mettre au lit, lire les aventures de Geneviève dans mon roman ou regarder un film sur mon ordi… Je ne veux pas finir mon roman en 2 jours !

Bonne nuit Montréal, je ferais des rêves salavdoriens cette nuit…..

DONNÉES CELLULAIRES À L’ÉTRANGER

J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.

Tu auras 3$ USD en utilisant mon code : GENEVI9073

Clique sur ce lien pour en savoir plus et t’inscrire

Une de mes passions, c’est de préparer mes voyages et trouver le meilleur hébergement pour mes séjours. Cliquez sur ce lien vers Booking.com si vous voulez commencer à planifier l’hébergement pour votre prochain voyage ou séjour.

Suivez moi sur Pinterest :

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :