Avant mon blogue, j’écrivais des journaux de voyages, donc j’ai transféré certains ici, ne voulant pas les perdre pour toujours, car le journal de voyage en ligne fermait. Je ne voulais pas perdre ces souvenirs, plusieurs de mes premiers voyages sont encore sur papier, dans une boite remplit de carnets.
Nous partons pour une longue session de surf à Nusa Dua. Les vagues sont immenses, d’un côté il y a des tubes énormes, et sur l’autre plage de Nusa Dua, il y a d’énormes vagues puissantes et fortes. Les gars décident qu’aujourd’hui on va surfer sur la « reform wave ». La « reform wave » c’est une seconde vie à une grande vague … quand les vagues sont trop grandes et puissantes, c’est l’endroit le plus « safe » mais c’est aussi très difficile car la vague se casse rapidement et qu’il y a beaucoup de « whitewater » … Ce n’est pas ma partie préférée pour surfer mais je surf ! C’est tout ce qui compte !
Aujourd’hui, j’ai Tino avec moi comme instructeur. Nous commençons et je me lève sur toutes les vagues. Je suis de retour, la surfergirl est de retour après deux jours dans le creux de la vague, effrayée, fatiguée et désespérée … Je m’amuse comme une folle dans les vagues. Je reste plus de deux heures dans l’eau, à surfer sur les vagues. J’ai pris plusieurs vagues, plus que ce que j’ai l’habitude d’en prendre. Une des plus belles sessions de surf de ma vie … En fait, depuis la session de surf à Punea’a Point avec Sean sur le North Shore d’Oahu.
Après nous nous relaxerons au warong sur la plage. La dame qui dirige le warong me prend toujours dans ses bras, une grosse étreinte en souriant avec ses quelques dents qui lui reste dans la bouche. Elle est adorable ! C’est comme ma maman balinaise. Je n’ai rien fait de spécial pour elle. Je pense qu’elle m’a vue triste dans les premiers jours en buvant mes bières Bintang et elle a probablement deviné que ma session avait été bonne aujourd’hui. Quand je surfe et que ça va bien, on voit le bonheur sur mon visage et mes yeux brillent. Il n’y a rien de mieux sur cette terre !
Nous retournons au surfcamp. Nous mangeons un peu, en fait, le peu que je suis capable d’avaler car il fait encore très très chaud et quand je surfe, ça me coupe toujours l’appétit. Barbara et moi avons décidé d’aller faire une longue promenade à la plage de Padang Padang. Nous nous asseyons là, pour nous détendre sur nos nouveaux sarongs acheté 4 $ sur la plage.
Dans la soirée, nous quittons avec Kornell (un allemand), Jacqui (une Américaine) et Barbara (une australienne) à Jimbaran. Nous avons un chauffeur de taxi très drôle, on a ri tout le long du trajet ! Une fois arrivé à Surfers Paradise, j’ai trouvé un sac de voyage Roxy pour mon retour car mes achats et mes vêtements mouillés me causent des problèmes avec mon sac à dos, je manque d’espace. Après nous décidons d’aller marcher pour aller dans les Outlets comme Roxy, Billabong, Quicksilver, Hurley, Reef … Et puis nous nous ramassons très vite à marcher sur le bord de l’autoroute, dans le noir. En fait, nous sommes complètement perdu, on ne trouve pas les Outlets. Une fois de retour à la civilisation, nous décidons de prendre un taxi.
Le chauffeur nous propose de rester avec nous, de faire le tour des Outlets et de nous ramener à Padang Padang après, pour 150 000 roupiah, environ 15 $. (que nous divisons à 4). Nous acceptons donc le deal. Nous faisons du shopping et à la fin, nous abandonnons l’idée d’aller à un restaurant, car il est tard. Nous nous arrêtons dans un Indomarket pour acheter de la bière, des chips à la saveur de teriyaki et d’autre choses à manger. Nous nous détendons dans la salle commune avant d’aller dormir.
Aujourd’hui, nous allons surfer à la fameuse vague de Padang Padang. Je suis excitée et anxieuse en même temps. Cette vague, c’est mon rêve. Nous sommes arrivés tôt, Koyo est mon instructeur aujourd’hui et c’est le chef instructeur au surf camp, donc je suis heureuse d’être avec lui. J’ai changé ma planche encore une fois, je reprends ma planche de 7’8 ». On paddle jusqu’à la vague, l’eau est dégoûtante, il y a beaucoup de pollution, c’est certainement l’une des pires plages après Lima, au Pérou. Mais une fois à la vague, ce n’est pas si mal.
Arrivée à la vague, je n’arrête pas de me répéter dans ma tête : je n’ai pas peur, je n’ai pas peur. Je suis juste trop excitée et très fatiguée des trois derniers jours de surf mais l’important, c’est que je surf des vagues. Je suis très fière de moi, je fais des virages dans les vagues, je les pompe et j’ai réussi à rester très longtemps debout. Je ne suis pas tombé, je me suis assise sur ma planche et je paddle vers mon instructeur. Une fois de retour, Koyo me dit : « Je suis étonné, c’est la première fois que je vois que tu es une intermédiaire et que tu sais surfer pour vrai ». Oui, quand je me sens bien, que je n’ai pas peur et que les vagues sont juste assez grandes pour moi sans être énormes. Je vais très bien et je surf très bien. Donc, j’ai fait plusieurs autres vagues, en essayant de m’amuser le plus longtemps possible.
Un peu plus tard …
Je suis seule dans le canal, c’est le courant qui nous amène vers le large et je paddle tranquillement vers la vague … Et puis sortie de nulle part… Une grosse et énorme vague vient face à moi, tout le monde est loin de moi, je pense qu’elle a 6-7 pieds de haut, c’est comme un mur d’eau juste devant moi … J’ai 2 secondes pour prendre une décision, 1 – je me la prend sur la gueule et je fais un gros wipe-out, 2 – je me retourne et je paddle ma vie pour la chevaucher. J’ai choisi la deuxième option. Je me retourne et les gars me crie : « Paddle hard ! Don’t give up ! » Et bang ! Je suis debout sur la vague ! Fière ! Stoked ! Et avec le cœur qui veut me sortir de la poitrine ! Je surf la vague de mes rêves à Padang Padang et elle est énorme, la plus grosse de la journée et je suis seule dessus !
Je ne suis pas resté très longtemps dans l’eau, probablement juste 1h30 mais j’ai probablement fait les meilleures vagues de ma vie ce matin. Et ce n’est que le début !
Je vais me reposer sur la plage et il y a une cérémonie balinaise. Je m’assois à côté d’eux et je regarde la cérémonie. C’est beau et la musique est magnifique. Voir tous ces balinais habillés en blanc, des fleurs, des musiciens, écoutez leur musique… C’est fascinant de vivre ça, sur la plage après les meilleures vagues de ma vie à Padang Padang ! À la fin de la cérémonie, j’ai prend ma planche, pour remonter les escaliers, il y des singes qui me suivent. C’est parfait. C’est une parfaite journée !
Une bonne douche, me détendre au bord de la piscine dans un hamac … La vie est belle !
Cet après-midi, je vais probablement louer une moto et aller visiter Uluwatu et je veux également acheter un sac pour ma planche de surf ! J’en ai vue des beaux à un surf shop sur le bord de la route !
Profitez de la vie, c’est si beau !
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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