Avant mon blogue, j’écrivais des journaux de voyages, donc j’ai transféré certains ici, ne voulant pas les perdre pour toujours, car le journal de voyage en ligne fermait. Je ne voulais pas perdre ces souvenirs, plusieurs de mes premiers voyages sont encore sur papier, dans une boite remplit de carnets.
Je suis à Canggu pour trois nuits. Canggu est un beau petit village balnéaire sur la côte sud de l’île indonésienne de Bali. Canggu est entouré de rizières en terrasses et est reconnu pour ses plages comme Canggu et Echo, avec des vagues puissantes idéale pour le surf.
JOUR 1
J’ai loué un petit bungalow au Lubdhaka, c’est un hôtel économique et contemporain situé dans un village entouré de rizières. Il se trouve à 4 minutes à pied du parc aquatique Taman Segara Madu et à 2,8 km du spot de surf de la plage de Canggu. Ma chambre est grande et avec beaucoup de commodité, une TV avec lecteur DVD. Je peux prendre des films gratuitement à la réception ! J’ai aussi un canapé sur ma terrasse, un immense lit king size, l’air conditionné, tout est parfait surtout à $ 20 par de nuit, une belle promotion sur Internet parce que c’est hors saison. C’est bon de quitter Kuta.
Me voilà à la campagne, les rizières, les ouvriers, les petites maisons avec de petites rues et des temples partout. Je me sens bien et il y a une belle plage de sable noire… le paradis balinais…
Pour mes blessures, ça va mieux. Je suis allé chez un médecin-shaman ici parce que ma peau m’inquiète … Personne ne parlait anglais, il n’avait pas l’air content et il me disait en anglais : « Not good … Not good… » Je pense que c’est la seule chose qu’il sait dire en anglais. Il m’a donné une nouvelle crème. Ma peau est devenue encore plus dégoûtante mais étrangement ce matin après ma douche. J’ai une nouvelle peau, comme par magie ? Ce n’est pas parfait, mais je cicatrice enfin ! J’aime bien le docteur-shaman finalement !
Je suis allé marcher et fouiner au village et à la plage. Ici, il y a seulement une route principale et de petits sentiers. Personne ne marche, tout le monde est en moto ou en taxi. Après 15 minutes, j’ai demandé où était le village de Canggu. Surpris, il m’a répondu : « Vous êtes dans le village » C’est tout ! Oups ! Le village est une route avec quelque warong vide. Je m’arrête pour manger quelque chose, je me demande où est la plage, à 10 minutes à pied encore.
Donc, de mon bungalow à la plage, je dois compter plus ou moins 1 heure de marche pour un aller-retour. Parfait, pas question pour moi de louer une moto ! Ce n’est pas grave, j’aime bien marcher avec ma musique sur les oreilles, je pourrais faire ça la journée.
Arrivée à Echo Beach, je suis fasciné par la beauté des lieux. C’est beau ici, le sable est noir, l’eau est bleue, il y a des rochers dans l’eau et un grand temple noir abandonné sur la plage. Je suis heureuse, c’est si beau, c’est ce dont j’avais besoin. Je vois des surfeurs dans l’eau, les vagues sont belles, immenses et pas faciles. Je ne sais pas si j’irais surfer seule. Quoi qu’il en soit, je ne peux pas. L’eau est trop polluée par la saison des pluies et mes plaies ouvertes n’aimeraient pas ça !
Je retourne à pieds à mon bungalow, je prends un autre chemin, en évitant la route principale, en traversant les rizières, je suis la seule touriste et qui marche à pied, je ne sais pas si je suis dans la bonne direction, je ne me perds jamais … habituellement … Je vois une cérémonie de crémation qui bloque la rue. J’aurais aimé prendre plus de photos de ce moment mais j’étais mal à l’aise, j’ai comme fait intrusion dans le groupe et puis … Ils m’ont installé avec eux sur le sol, mon purifier avec de l’encens, des fleurs et du riz. Après un moment, je les remercie « Terima kasih », je souri et je continue mon chemin. Ici, la mort ce n’est pas triste, je pense que je voudrais une crémation hindoue balinaise à ma mort.
Je passe à travers de belles rizières, des champs de lotus et des temples. J’arrive à l’hôtel quelques heures plus tard, épuisée, les pieds sales et noirs ! Je prends une douche et j’essaie de trouver un warong pour manger. Mais tout est vide et je ne fais plus confiance au resto, je ne veux pas être malade. Même mon hôtel est vide, je n’ai vu que des gens au petit déjeuner. J’ai donc décidé de m’acheter de la bière et des nouilles ramen. Je prends un DVD à la réception et je décide de passer la soirée sur ma terrasse avec les pigeons, les rats, les geckos, le chat … et les moustiques… à manger mes nouilles ramené avec une bonne Bintang bien froide…
JOUR 2 :
Aujourd’hui, j’ai décidé de passer la journée au ChillHouse Surf Retreats qui est juste à côté de mon hôtel. Je demande si je peux y manger, il m’offre un forfait par jour $, donc je peux profiter de l’endroit, du bar, des tables de billard, de la table de ping-pong, de la machine à expresso, il y a 2 piscines, on peut recevoir des massages ($) et il y a un buffet délicieux et complet… plein de surfeurs et moniteurs de surf. Il me fait un prix et j’accepte, pour essayer, juste pour aujourd’hui.
J’ai finalement rencontré des gens, même une fille de Montréal, j’étais trop heureuse de parler enfin français. J’ai pris un massage du dos, des épaules et de la tête. Il m’a coûté plus cher que ce que je paie habituellement ici à Bali mais j’en avais de besoin. Je pleure tellement que ça fait mal, ici les filles sont formées pour faire des massages sportifs pour les surfeurs, alors elle a travaillé assez dur sur mes muscles froissés par l’accident de moto.
Je ne sais pas si je reviendrai demain. Je dois encore payer et je ne sais pas si le prix qu’elle m’a dit était en euros ou roupiahs. Ça dépend, si c’est en roupiahs, j’y retourne. Sinon demain, je compte faire une promenade sur la route, manger à la plage et j’ai toujours des ramen noodle pour la soirée. Je déciderai ce soir. C’est vrai qu’avoir de la compagnie ça me fait me sentir mieux. Mes amis de Kuta ne m’ont pas suivi ici mais ils seront à Seminyak quand je serais.
JOUR 3 :
Finalement, je n’ai pas payé pour la journée mais j’ai négocié pour venir souper pour ma dernière soirée à Canggu, au Chillhouse.
Ici à Bali, j’ai un nouveau style… je suis une espèce d’hippie-bohème-surfeuse ! Je me fous à quoi je ressemble et je me sens dégoûtante de toute façon, tellement il fait chaud et humide ! Je ne me peigne jamais les cheveux, je porte toujours une casquette ou un bandana sur la tête, jamais de maquillage, je porte des pantalons balinais, des camisoles trop grandes, j’ai les pieds noirs en permanence, les ongles ébréchés, un bronzage loin d’être parfait.. sans compter mes blessures. Je suis comme une version bohème de moi-même. Je porte du linge sale à l’heure qu’il est, parce que je n’ai rien lavé depuis longtemps. Parfois je rêve de parfum, d’une douche d’eau chaude pour laver mes cheveux et de mettre du gloss sur les lèvres !
Aloha de Canggu ! Demain départ vers Seminyak !
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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