Réflexion sur ce que l’on ne dit pas…

En voyage, je publie souvent sur mes réseaux sociaux de belles photos d’église gothique avec les murs intérieurs recouverts de feuilles d’or, des plages d’eau turquoise entourée de palmiers ou bien de jolies rues colorées avec de belles maisons coloniales et bien plus… Tout semble toujours beau, parfait, ensoleillée et respirant de bonheur… Mais la vie c’est loin d’être tout le temps ces moments parfaits que l’on voit partout sur Instagram et Pinterest.

Ce que je parle rarement, lors de mes aventures autour du monde, c’est ce que je vois, parfois le nez collé sur une vitre d’autobus mais que je ne prends pratiquement jamais en photo. Tous ces quartiers moins nantis, les maisons délabrées, les bidonvilles et les rues jonchées de déchets. C’est gravé à tout jamais dans ma tête et dans mon cœur. Ça me permet de relativiser face à mes petits problèmes dans ma vie de voyageuse choyée.

En Amérique du Sud, où je me trouve au moment où j’écris ces mots, les gens sont défavorisés pour la grande majorité. À l’extérieur des grandes villes souvent ils n’ont pas d’eau potable et parfois, même pas d’électricité. Chaque grande ville à sa propre réalité. Les ghettos, les maisons faites en bloc de béton qui tiennent à peine debout, des toits en feuilles de tôle ondulée qui tiennent en place avec des gros cailloux, des chiens galeux et maigres qui dorment sur les trottoirs, des déchets partout… vraiment beaucoup de déchets et les odeurs… Je ne vous dis pas. Pas seulement l’odeur des poubelles mais aussi l’odeur de la pollution.

La pauvreté est partout, pas seulement en Amérique Latine ou dans les autres pays considérés comme étant sous-développés. Il y a des ghettos un peu partout dans le monde. J’en ai vu sur l’ile de Tahiti, la face cachée du paradis sur terre, où l’on pense que tout est parfait. Même que les endroits où j’ai vu le plus d’itinérants lors de mes voyages étaient la ville de San Francisco en Californie et les deux villes hawaïennes; Waikiki et Honolulu sur l’ile d’Oahu. C’est surprenant et surtout déroutant… Les itinérants se trouvent plus souvent dans les pays plus développés, car ailleurs, les familles prennent en charge les personnes, car c’est comme ça, la famille avant tout. Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’itinérance mais quand il y en a, ce sont les personnes qui ont choisi de vivre dans la rue à cause de leurs problèmes d’alcool, de drogues et pour ne plus faire souffrir leur famille. Les raisons sont les mêmes partout. Mais la vie dans les pays sous-développés, où la classe moyenne est presque inexistante, c’est complètement autre chose. Car là-bas, tu as deux choix, être riche ou être pauvre.

Mais je poursuis ma route et je ne m’attarde pas sur les détails, j’ouvre mon esprit et laisse tomber les préjugés. Si je les regarde attentivement, je vois des écoliers en uniforme qui souris à pleines dents, une femme qui cuisine pour sa famille, des hommes qui rient en jouant au domino, des femmes qui se font des pédicures les deux pieds dans des chaudières en plastique, plusieurs membres d’une même famille qui vit sous le même toit et des adolescents amoureux qui se tiennent par la main… Je vois que le bonheur, c’est simple. Car le bonheur c’est l’amour, la famille, les amis, rire, manger et partager avec les autres, des moments simples de la vie.

Après des années de voyages dans plus de 23 pays, de l’Amérique latine et du Nord, en passant par les États-Unis, l’Europe, l’Asie, l’Océanie et plusieurs iles dans les Caraïbes… Ça s’enregistre dans ma mémoire. Parfois, j’ai de mauvaises journées, je suis fatiguée et éreintée et voir tout ceci est plus difficile… mais si je regarde au-delà de ça… J’y vois du positif. Je me remets en question, je réfléchis sur ma vie et je relativise tout ça.

Je n’oublierais jamais les rires d’enfant, la joie dans les yeux d’une femme, les hommes souriant… Le bonheur est simple et si facile lorsqu’on s’attarde sur les bons détails. Le bonheur se trouve dans les yeux et le sourire des autres… Et clairement, ce n’est pas d’avoir une belle voiture, un nouveau condo et une garde-robe bien garnie… C’est plus humain, et surtout moins matériel.

Ce n’est pas parce que j’en parle pas que ça n’existe pas.

C’est juste que ce genre de chose, on le garde pour soi, dans le fond de notre cœur…

DONNÉES CELLULAIRES À L’ÉTRANGER

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2 commentaires sur “Réflexion sur ce que l’on ne dit pas…

  1. Je partage ta réflexion. C’est vrai que presque instinctivement on cache ce qui n’est pas considéré comme joli sur les réseaux sociaux… Alors que le choc des différences de niveaux de vie par exemple, ça marque profondément et ça fait complètement parti du voyage. Pour moi, c’est ce qui nous fait évoluer et change notre manière de voir le monde, bien plus que la viste d’un beau site touristique.

  2. Ping : Voyager avec son cellulaire, eSIM & autres options | Surfer girl around the world

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