Avant mon blogue, j’écrivais des journaux de voyages, donc j’ai transféré certains ici, ne voulant pas les perdre pour toujours, car le journal de voyage en ligne fermait. Je ne voulais pas perdre ces souvenirs, plusieurs de mes premiers voyages sont encore sur papier, dans une boite remplit de carnets.
On décide de prendre une journée relaxe, c’est à dire pas de surf, Barbara, Jacqui et moi. Nous louons trois motorbikes pour aller se promener. Le plan de match, voir Bingin Beach, prendre un jus frais au El Kabron, aller à la surf shop et manger au Bali Boudha.
Et bien, moi m’a journée c’est arrêter brusquement après le El Kabron. J’étais la première, je klaxonnais les chiens et les poulets qui traversaient la route constamment… Dans des petits virages serrés, en me concentrant à conduire du bon côté de la route, j’ai voulu éviter des poulets qui sortaient de nulle part… Et je suis tombé…
En fait, la moto est partie dans le gazon et les arbres sur l’accotement de la route. Moi, j’ai glissé de tout mon corps, sur le côté droit, sur la route. Tout le long, je me disais, merci j’ai mis un casque, car la fin de ma chute c’est terminé sur la tête. Je me relève, nerveuse, blessée, je saigne et je tremble…
Les filles me disent de m’allonger mais je veux juste reprendre la moto et retourner au surfcamp. Je redoute de voir Ina, qui nous avait bien mise en garde que la moto c’est dangereux et que si on tombe, on ne pourra plus faire de surf. J’ai juste peur de me faire chicaner par Ina. Je reprends la moto sur l’adrénaline et je pars vers le surf camp, les filles me suivent jusqu’à là et après elles repartent faire leur journée. En cours, de route, je croise d’autres balinais en motorbike et ils me demandent si je vais bien… je leur demande le chemin pour retourner au surfcamp… Je suis un peu confuse finalement et moi, qui me perd jamais… je n’ai plus le sens de l’orientation… je me sens perdue!
Une fois au surf camp, j’arrive quelques instants après la session de surf. Ina m’accueil en me disant que j’arrive juste à temps pour le yoga. Quand je me retourne face à elle, elle change de face. Tout le monde vient vers moi, on m’assoie par terre. Ils partent chercher la trousse de premier soin. Ina et le gardien de sécurité prennent des bouteilles d’alcool et les verse sur mes plaies ouvertes.
Je hurle de douleur, je pleure… Les deux australiennes au surf camp et aussi étudiantes en médecine arrivent en courant vers moi. Je demande que l’on nettoie une plaie à la fois et pas toutes en même temps, de me laisser respirer entre chaque fois. La mère d’Ina et sa soeur sont près de moi et me font du vent, me flatte les cheveux. Je capote, je leur dis que je vais perdre connaissance, qu’ils doivent arrêter de mettre de l’alcool sur mes bobos. Tout le monde me regarde, je sens que j’étouffe et je vois noir… Koyok me couche sur un matelas et me donne de l’eau.
On décide alors de m’amener à la nurserie en ville. Je pars avec le driver, personne ne parlent anglais, les infirmières, le driver ils parlent tous basaha … Une fois à la clinique, je pleure. J’ai tellement eu mal au surf camp, que j’appréhende ce qui va venir. Mais ça va bien, elles utilisent de l’iode et elles sont douces. J’ai deux infirmières qui nettoient et enlèvent les roches et autres sous ma peau… et une qui me parle doucement en basana, en me tenant la main et épongeant mon front avec une débarbouillette d’eau froide… Je ne comprend pas ce qu’elle me dit mais j’ai moins peur et je ne pleure plus… Elle est douce et souriante… Heureusement un peu plus tard, le docteur vient me voir et me parle en anglais. J’ai l’interdiction de surfer et il me recommande de me reposer… Ma première visite, nettoyage de plaies, anti-biotique, anti-douleur et anti-inflammatoire, bandages et consultation inclus… Un gros 6$ USD.
À la fin, le docteur me donnent les médicaments et les recommandations. Une fois au camp, les filles ne sont pas revenues. Il y a un gros orage. Je suis inquiète. Elles arrivent plus tard en soirée en me racontant qu’elles n’avaient pas de lumières fonctionnelles sur les motorbikes, qu’elles sont revenues dans le noir total, sous la pluie. Elles m’ont rapporter un gros pain au bananes et noix. Moi, qui n’avait rien mangé depuis l’accident. Ça bien finit la soirée.
Je me réveille le lendemain. J’ai de la difficulté à bouger, à marcher et sortir du lit. J’essaie de m’habiller, de me peigner, de me brosser les dents. Je suis exténuée physiquement et psychologiquement.
Je me rend à la cuisine, on me sert à déjeuner. Je suis très émotive et je n’ose pas me plaindre mais j’ai très mal partout. Après quelques échanges de textos avec mon ami Derek, il me demande de l’appeler à Hawaii. Nous parlons au téléphone, il me rassure, je pleure… Il me dit que tout ira bien.
Je raccroche et je pars me coucher, les pilules sont très fortes. Le soir, quand tous les surfeurs reviennent au camp, on décide d’aller manger tous ensemble. Nous allons enfin essayer le fameux resto mexicain que tout le monde nous parle depuis notre arrivée.
En soirée, nous revenons au surf camp et tout va bien, je prends mes pilules, je me sens partir dans le sommeil pour la nuit… Un peu plus tard… Je me réveille en plein milieu de la nuit, j’ai des crampes intenses au ventre, je me rends au toilette et je suis malade… Comme je ne l’ai jamais été de ma vie, je convulse presque. J’ai encore mal aux côtes et à la gorge tellement que j’ai forcé et été malade.
Je ne suis jamais malade, j’ai bien le rhume une fois tous les deux ans mais sans plus. Je capote, je suis certaine que mes médicaments sont trop fort, je retourne au lit, je pleure, je suis exténuée, seule et je ne me sens vraiment pas bien. Le lendemain au déjeuner, j’apprends que les deux australiennes étudiantes en médecine, Kate et SanSan ont elles aussi été malade cette nuit. Mais elles semblent aller mieux que moi, elles déjeunent et partent surfer.
Moi, j’ai la tête qui tourne. Ina prend soin de moi, elle me dit d’aller me recoucher, elle va me nourrir toute la journée et que demain je serais sur pied. Je passe la journée à boire du thé noir, manger des bananes et du riz blanc. Elle avait raison pour une chose, l’estomac va mieux.
J’ai ma deuxième visite chez le docteur. J’ai peur car mes pansements sont collés sur mes plaies. Les infirmières, les enlèvent doucement, patiemment. Elles nettoient mes plaies et me demande de ne plus les couvrir ou seulement quand je suis dehors. Elles me laissent de la crème à la cortisone, des gaz, du tape et du désinfectant, le total de la visite tout inclus, 4$USD.
Le docteur me rencontre et je lui raconte comment je me sens, il décide de m’examiner plus profondément. Il me dit que j’ai une commotion cérébrale et que les médicaments ne devraient pas m’affecter autant que je le dis. Donc, je dois prendre du repos, faire sécher mes plaies, rester tranquille et écouter mon corps.
Sur le chemin du retour, je demande au chauffeur d’arrêter 10min au surf shop. Je veux absolument m’acheter un sac pour ma planche de surf. J’ai besoin de me remonter le moral, je décide alors de magasiner un peu et faire un cadeau pour mon ami Derek, qui me supporte et m’endure de loin… avec mes crises de larmes et paniques ! Je retourne au surfcamp et je prends la décision de quitter Padang Padang, pour revenir dans 7 ou 10 jours pour finir mon voyage avec eux et surtout quand je pourrais surfer à nouveau.
Je vais avoir le temps de cicatriser, de retrouver mes épaules, mes bras et mes jambes, tout mon corps me fait souffrir.
Je pars pour Kuta Beach au Royal Singosari. J’ai réservé dernière minute dans un hôtel près du centre et de la plage. Je suis très très contente de mon choix. Vive la saison des pluies pour avoir de gros rabais sur ma chambre. Je suis près de tout, j’ai une magnifique chambre et pour la première fois en 4 semaines, j’ai une TV !!! Je vais pouvoir écouter HBO toute la soirée, droguée sur mes pilules et faisant sécher mes blessures dans un lit king size avec l’air climatisée dans un endroit sec et très propre !
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J’ai été me promener un peu à Kuta, pas longtemps car je dois prendre une pause tous les 30-40min car je devient vite étourdit et nauséeuse. Donc après 3 heures de marche, je suis de retour à l’hôtel et je relaxe. Tout le monde est génial ici, ils me demandent tous ce que j’ai eu… je pense que j’ai du répéter 25 fois, que j’ai eu un accident de moto à Padang Padang… je pense que je ne suis pas belle à voir!! J’adore Kuta, c’est comme un petit Waikiki. J’ai hâte de me sentir mieux et de sortir le soir ! Pour l’instant, je me repose, je vais descendre au bar pour avoir accès au wifi et après remonter pour faire une sieste.
Je suis libre pour les jours à venir et sans itinéraire. En principe, je suis ici pour 4 nuits mais je vais peut-être prolonger ou me déplacer vers le nord, soit m’approcher de Seminyak ou même aller à Canggu. J’ai juste ça à faire… visiter, marcher et relaxer.
Selamat jalan!
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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