Être digitale nomade – Entrevue avec Valerie

Je ne serais jamais une digitale nomade, car j’adore mon métier et ma carrière. Mais un jour, je serais une retraitée nomade. Cependant, j’ai fait une entrevue spéciale avec Valérie Latreille, une passionnante femme, digitale nomade qui a choisi de vivre une vie au croisement de la technologie et de l’aventure.

Entrevue avec une digitale nomade, Valérie Latreille

Valérie a généreusement accepté de partager avec nous son parcours, ses expériences et ses conseils sur la manière de réussir en tant que digitale nomade. Nous allons explorer les avantages et les défis de ce mode de vie unique, ainsi que les compétences et les stratégies qu’elle a développées pour naviguer dans ce monde en constante évolution. Sans plus attendre, plongeons dans cet entretien inspirant avec Valérie !

Peux-tu nous parler un peu de ton parcours en tant que femme digitale nomade et comment tu as décidé d’adopter ce style de vie ?

La pandémie a joué un rôle important et surtout déclencheur dans ma décision. Après avoir adopté le télétravail, j’ai réalisé que je pouvais travailler depuis n’importe quel endroit. Pourquoi rester confinée à travailler chez moi au Québec alors que le monde entier s’offrait à moi ?

Mon goût pour l’aventure avait déjà été éveillé lors d’un voyage en solo au Japon en février 2020.

En tant que célibataire avec un enfant adulte et autonome, j’ai pris la décision radicale de quitter mon appartement et de me séparer de la plupart de mes possessions, ne conservant que l’essentiel. La simplicité de la vie minimaliste m’a apporté une satisfaction profonde. J’ai immédiatement ressenti une incroyable liberté.

J’ai entrepris un voyage en voiture depuis Montréal jusqu’à l’île de Vancouver. Ce périple m’a révélé le véritable sens de la liberté, en me débarrassant du fardeau des biens matériels inutiles et en laissant derrière moi toute notion de date de retour. J’ai vécu cette aventure en changeant de ville chaque week-end, tout en travaillant du lundi au vendredi dans des endroits différents. J’ai opté pour une variété d’hébergements, que ce soit des Airbnb, des hôtels, des motels, des auberges de jeunesse ou des colocations. J’ai également eu la chance de rencontrer des personnes formidables grâce aux applications de voyage et aux groupes Facebook dédiés à ce mode de vie.

À mon retour, j’ai envisagé de reprendre un appartement, pensant que cela me donnerait un pied à terre, tout en continuant à explorer le monde. Cependant, je me suis vite rendu compte que je passais à peine de temps chez moi, que je n’étais pas attachée à un lieu particulier, et que j’avais bien plus envie d’investir mon argent dans de nouvelles aventures.

C’est alors que j’ai pris les mesures nécessaires pour concrétiser ce mode de vie. En tant que technicienne comptable, j’ai réorganisé ma carrière. J’ai choisi de devenir travailleuse autonome et de décrocher des contrats de comptabilité. Mes clients sont répartis aux quatre coins du Québec, ce qui me permet de combiner mon travail avec ma passion pour les voyages. Si l’envie me prend d’explorer l’Abitibi ou la Mauricie, j’ai des collègues prêts à m’accueillir et à me faire découvrir la région.

En réalité, je passe une grande partie de mon temps à planifier de nouvelles aventures. Je peux décider de passer du temps à Charlevoix, où je m’occupe de la comptabilité d’un camp de vacances, ou encore de devenir gardienne de chats à Vancouver grâce à l’application House Sitters Canada. Il m’arrive d’acheter des billets d’avion à prix réduit pour Los Cabos ou de prendre un billet aller simple pour le Portugal. Lors de mes voyages, je visite parfois des appartements et décide de m’y installer pour quelques semaines. Je m’immerge également dans des communautés autochtones en échange de bénévolat et je travaille comme nounou au sein de familles à Montréal.

Je saisis chaque opportunité qui se présente à moi.

Quels sont les avantages que tu trouves à être une digitale nomade ?

J’avais une profonde aspiration à la liberté, et ce mode de vie combinant voyages et télétravail me permet de satisfaire pleinement cette quête. Il engendre un sentiment de liberté absolue. Explorer de nouveaux lieux, ressentir des émotions fortes, vivre des moments extraordinaires : tout cela devient encore plus magnifique et gratifiant lorsque je suis en voyage.

Le fait de me déplacer chaque jour, de vivre des aventures, de planifier des périples, de ressentir l’excitation de prendre l’avion et de découvrir ma chambre d’hôtel comble pleinement mes attentes. Je n’ai plus à me soucier de responsabilités ou de paiements fixes. De plus, cela me donne l’opportunité de réfléchir à la possibilité de vivre à long terme dans un endroit qui m’aurait séduit.

Je n’ai plus besoin d’attendre mes deux semaines de congé annuelles pour assouvir ma passion du voyage. En fait, je n’ai même plus besoin de prendre de véritables vacances. Mon travail se fond parfaitement dans ma vie, avec un horaire que j’ai élaboré moi-même. C’est une réalisation personnelle, une façon de surmonter les obstacles qui se dressent devant moi.

PHOTOS de Valérie Latreille : Valréie est une digitale nomade libre et heureuse.

Y a-t-il des inconvénients que tu as dû surmonter ?

Voyager avec un budget limité nécessite souvent une capacité d’adaptation à des environnements partagés et bruyants. Ce n’est pas toujours facile de composer avec des hébergements bon marché. Il faut ajuster nos attentes et nos critères en ce qui concerne le confort, la propreté et l’intimité. Une grande flexibilité est nécessaire pour ne pas être tenté de partir en courant et pour réussir à créer un petit havre où l’on se sent à l’aise, même si cela diffère de notre routine habituelle.

Il arrive parfois qu’il faille lutter contre l’ennui. Lorsque l’on débarque dans une nouvelle ville, il faut intégrer les informations de base concernant la destination et aussi pour les transports en commun. Les questions de sécurité peuvent aussi se poser, surtout dans certains endroits où il est important de rester constamment vigilant.

À force de devoir constamment s’adapter d’un lieu à l’autre, il est facile de ressentir de la fatigue. Toutefois, en fin de journée, un sentiment d’accomplissement et de fierté s’installe. Avec l’expérience, tout devient plus simple à gérer.

Bien sûr, la vie amoureuse est également un aspect à prendre en compte. Personnellement, je suis célibataire. Si l’envie de former un couple se manifeste, je pense que cela pourrait nécessiter des choix de vie différents. L’avenir nous réserve bien des surprises !

Comment parviens-tu à maintenir un équilibre entre ton travail en ligne et ta vie personnelle tout en voyageant ?

Je maintiens constamment le contact avec mes proches pendant mes voyages pour ne jamais ressentir la solitude. Partager des photos et des anecdotes est toujours un plaisir.

En général, je commence ma journée de travail tôt le matin et termine avant le dîner. Cela me laisse tout l’après-midi pour explorer et vivre de nouvelles aventures. Mon objectif n’est pas seulement de voyager ou de travailler, mais de m’immerger pleinement dans l’ambiance de chaque lieu que je visite.

J’apprécie énormément mon travail et je ne pourrais pas m’en passer. Être en vacances à temps plein ne me conviendrait pas, car mon travail me maintient ancrée dans la réalité. La conciliation entre mon travail et mes voyages se fait de manière naturelle pour moi.

Mes proches se réjouissent de me voir partir en voyage et ils m’apportent leur soutien.

De nature plutôt indépendante, j’apprécie les voyages en solitaire et je ne ressens jamais d’ennui. En voyage, on peut à tout moment rencontrer des personnes, avoir une vie sociale et spontanée ! Ces amis de voyage éphémères, je garde souvent contact avec eux, ce qui devient également une occasion de voyager à nouveau et de partager des moments chez eux.

PHOTOS de Valérie Latreille : À La Paz au Mexique avec mon fils qui est venu me rejoindre quelques temps.

Quelles compétences ou outils as-tu développés pour réussir en tant que digitale nomade ?

Avant la pandémie, je n’aurais jamais pensé pouvoir travailler avec un minimum de matériel. J’avais besoin de mes deux écrans, de ma chaise confortable, de mes étagères remplies de papiers à consulter, de l’imprimante, etc. Développer le travail en ligne avec mes collègues et apprendre à travailler « sans papier » a demandé de nombreux changements dans mes méthodes de travail. Il était essentiel d’être bien structurée dans l’organisation de mes fichiers virtuels.

Cela a nécessité une grande capacité d’adaptation. J’ai dû dépasser mes limites, accomplir des tâches difficiles, et me lancer dans l’aventure, souvent dans l’inconnu. Je suis parvenue à trouver mes repères assez rapidement, et je suis très débrouillarde. Rester positive était essentiel. J’ai appris à trouver le positif dans chaque obstacle. Pour accumuler des expériences enrichissantes, il faut parfois sortir de sa zone de confort.

Lors de mes voyages à l’étranger, je suis souvent confrontée à l’inconnu. Je suis surprise de découvrir que je suis plus forte que je ne le pensais, même si je suis naturellement peureuse. Je suis souvent fière d’avoir bien réagi dans des situations telles que me tromper de métro, ne pas comprendre la langue, chercher mon chemin et me sentir perdue, ou marcher seule dans des rues inconnues. En tant que voyageuse solo, il faut être vigilante, car voyager occupe une grande partie de ma journée !

Faire des recherches sur les villes à visiter, utiliser les groupes Facebook et les applications de voyage a été essentiel pour moi. Sans l’aide des groupes de voyageuses, je n’en serais pas là où je suis. Les recommandations d’autres voyageuses sont réconfortantes lorsque l’on recherche des informations sur la sécurité et le coût de la vie dans une destination.

Les groupes de digital nomades du monde entier m’inspirent énormément et me donnent de nombreuses idées de ressources, ainsi que des communautés que j’ai envie de découvrir. La Thaïlande sera ma prochaine destination à organiser, et avant de découvrir ces groupes, je ne savais même pas que cela existait. Je me demandais si j’étais normale de ne pas vouloir avoir de maison, car cela ne correspondait pas au schéma de vie habituel pour une femme de 48 ans.

Peux-tu partager une expérience mémorable ou intéressante que tu as vécue en tant que digitale nomade :

Ce style de vie permet de vivre des expériences familiales exceptionnelles ! Ma famille et mes amis profitent de mes voyages pour venir partager des moments précieux avec moi.

Ces rencontres à l’autre bout du monde me permettent de tisser des liens spéciaux avec mes proches. Pendant ces moments de partage, j’ai également l’opportunité de vivre des expériences uniques que je n’aurais pas forcément vécues lors de mes voyages en solo. Ces échanges enrichissent ma propre expérience.

Par exemple, j’ai eu l’occasion de visiter les vignobles au Portugal avec ma sœur, de faire un road trip en Basse-Californie avec mon fils, de randonner dans les Rocheuses avec une collègue, de participer à une fête à Vancouver avec des amies, de découvrir les meilleurs restaurants de Halifax avec une collègue, et de faire découvrir la région de Charlevoix à des amies. Ces moments partagés ajoutent une dimension spéciale à mes aventures et renforcent les liens qui nous unissent.

PHOTOS de Valérie Latreille : De Brooklyn, à la vallée de Douro au Portugal avec ma soeur ou bien en télétravail dans les Rocheuses.

Comment choisis-tu tes destinations de voyage ? Y a-t-il des critères spécifiques que tu prends en compte ?

Je me concentre sur des endroits où c’est sécuritaire pour les femmes voyageant seules, aux coûts de la vie dans divers pays, aux offres de billets d’avion, et aux recommandations provenant de voyageurs sur des sites web ou dans des groupes Facebook. J’apprécie particulièrement les villes où l’on peut se déplacer à pied et où l’on peut profiter de superbes vues.

L’idée d’être ailleurs, de vivre un dépaysement, revêt pour moi une importance bien plus grande que les détails spécifiques du pays visité, tels que la température, les sites touristiques incontournables, etc. L’aventure et l’excitation qui accompagnent l’achat d’un billet d’avion aller simple me stimulent vraiment.

En ce moment, j’organise un voyage en Thaïlande à Chiang Mai, précisément après avoir lu de nombreux commentaires positifs sur la vie en télétravail là-bas. La communauté de nomades numériques qui se rassemble à Chiang Mai est devenue un critère important pour moi. J’ai hâte de vivre cette expérience et de rencontrer des personnes qui partagent mon mode de vie. Ce sera une première pour moi, et je suis impatiente de l’expérimenter.

Quelles sont les principales difficultés que tu as rencontrées en travaillant en ligne tout en voyageant, et comment les as-tu surmontées ?

Une grande capacité d’adaptation est essentielle, car il peut parfois être difficile de travailler dans des conditions qui ne sont pas idéales. Le décalage horaire nécessite également une adaptation de mon horaire de travail. Je veille toujours à la sécurité de mon ordinateur. En voyageant léger avec un sac à dos, l’organisation est primordiale.

Je garde à l’esprit que mes heures de travail et mon équipement de travail sont ma priorité, car sans mon travail à distance, je ne pourrais pas mener ce mode de vie. Par conséquent, je limite la quantité de vêtements que j’emporte pour laisser de la place aux éléments de travail, qui sont ma priorité. Même si j’ai des amis en visite, mes heures de travail restent ma principale préoccupation. Je ne suis pas en vacances !

Il est crucial d’avoir une connexion Internet fiable à destination, et il est important de ne pas être à la dernière minute dans mon travail. On ne sait jamais quand on pourrait rencontrer des problèmes de connexion, ce qui pourrait nous empêcher de travailler une journée entière. Il ne faut pas prendre cela pour acquis.

Il est également nécessaire d’avoir un détachement par rapport aux objets et au confort d’un bureau bien équipé. On ne retrouve pas toujours le même niveau de confort que dans un bureau traditionnel, ce qui souligne encore une fois l’importance de notre capacité d’adaptation et de notre capacité à nous détacher de nos habitudes.

En ce qui concerne les réunions via Teams ou d’autres outils similaires, je dois m’assurer de choisir des hébergements qui offrent un espace discret pour travailler. Cela signifie que je sélectionne mes logements en fonction de la disponibilité d’un espace de travail approprié

PHOTOS de Valérie Latreille : Digitale nomade au Portugal, à New York, Halifax et Londres !

Comment maintiens-tu la connexion avec ton réseau professionnel et tes clients tout en changeant fréquemment d’endroits ?

Tous mes clients sont basés au Québec, et la majorité de mes communications se déroulent par courrier électronique, ce qui facilite grandement la conciliation entre voyages et télétravail. Mon métier me permet de travailler de manière autonome, sans dépendre d’une équipe.

Je veille toujours à conserver une fenêtre de disponibilité de 2 à 3 heures, en fonction du fuseau horaire du Québec, afin de maintenir le lien avec mes collègues via Teams ou d’autres moyens de communication.

La flexibilité offerte par mes contrats de télétravail et mes employeurs compréhensifs est essentielle pour me permettre de vivre pleinement ce mode de vie. En tant que technicienne comptable, j’ai la chance de disposer de contrats entièrement axés sur le télétravail, ce qui me donne une flexibilité d’horaire totale, peu importe où je me trouve.

Ce métier de technicienne comptable est idéal pour cette vie nomade, car je peux créer mon propre emploi du temps. Nous avons également la possibilité d’organiser des réunions avec les collègues pour discuter des dossiers, mais surtout pour maintenir un lien social. Ces échanges sont essentiels et contribuent à créer un sentiment d’appartenance, même à distance.

Comment as-tu géré tes biens et ton hébergement au Québec lors de cette transition vers le numérique et la vie de nomade ? 

J’ai entamé un gros ménage, un désencombrement et cela a été une véritable révélation ! Se débarrasser de tant de choses procure un bien-être et une sensation de liberté incroyable. C’est une expérience de légèreté. J’ai choisi de conserver les souvenirs, comme les photos, ainsi qu’une boîte d’articles de cuisine, mais j’ai vendu et donné beaucoup d’autres objets. Je n’avais pas de maison, seulement un loyer.

PHOTOS de Valérie Latreille : Barcelone et Séville en Espagne, Vancouver au Canada et Londres au Angleterre, une nomade autour du monde.

As-tu des conseils pratiques à partager pour gérer les défis liés aux fuseaux horaires et à la communication avec des clients de différentes régions du monde ?

Dans mon cas, il est essentiel de faire un choix judicieux en ce qui concerne mon emploi. Si la nature de mon travail exige d’être constamment sur le qui-vive, cela peut être problématique, car cela entraîne généralement des contraintes horaires. Pour moi, il est crucial de ne jamais oublier que les voyages gravitent autour de mon travail, et que le travail doit demeurer ma priorité. C’est grâce à lui que je peux concrétiser mes projets de voyage.

Il est également essentiel de se demander si le travail peut être effectué sans l’utilisation de documents papier et s’il est possible de s’en passer des rencontres en personne. Il est crucial de s’assurer que notre employeur est d’accord avec cette approche. De plus, il est important de déterminer si une plage horaire de 2 à 3 heures en équipe est suffisante, car même avec un décalage horaire de 13 heures, il est envisageable de travailler en synchronisant nos disponibilités avec celles du Québec.

Comment envisages-tu l’avenir du travail à distance et du mode de vie de digitale nomade, et quel rôle aimerais-tu y jouer ?

Je ne savais pas qu’il était possible de devenir nomade digital, mais lorsque j’ai découvert cette possibilité, cela a résonné en moi. C’est ainsi que je veux vivre. En voyant les nombreuses pages Facebook et communautés en ligne dédiées à ce mode de vie, je ne me sens plus seule dans cette démarche.

Je choisis de vivre l’instant présent, de profiter de ma liberté, sans me fixer d’échéancier ni de restrictions. Je n’ai pas d’objectif précis en termes de durée.

Actuellement, je jouis d’une bonne santé, d’une grande énergie, d’un emploi flexible, d’aucune attache amoureuse, et mon enfant est adulte et indépendant. J’ai également l’ouverture d’esprit nécessaire pour poursuivre ce mode de vie.

Je continuerai à partager mon expérience sur les sites de voyageurs et dans les groupes Facebook, car cette manière de vivre est encore relativement méconnue et suscite de nombreuses questions, même en dehors du domaine du voyage. Si d’autres personnes envisagent de se lancer, je souhaite les encourager !

Mon objectif est également de m’intégrer dans les communautés de nomades digitaux, comme à Chiang Mai, en rejoignant des groupes de personnes partageant le même style de vie, afin de partager des espaces de travail collaboratif et de cohabitation.

Même à l’âge de 49 ans, même avec des ressources financières limitées, même en étant parfois un peu timide, je sais désormais qu’il est possible de travailler à distance tout en voyageant et d’être pleinement épanouie grâce à ce mode de vie.

PHOTOS de Valérie Latreille : De l’Amérique à l’Europe et bientôt l’Asie…

Et voilà, c’est la fin de notre entrevue captivante avec Valérie, une femme digitale nomade qui nous a ouvert les portes de son monde unique. J’espère que vous avez aimé découvrir les nombreux aspects fascinants de son parcours, les aventures qu’elle a vécues aux quatre coins du globe et les précieux enseignements qu’elle a tirés de son mode de vie dynamique. Les récits de Valérie me rappelle l’importance de l’adaptabilité, de la persévérance et de la passion dans la poursuite de nos rêves, quels qu’ils soient. 

Un grand merci à Valérie Latreille d’avoir partagé son temps et son expertise.

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