Je m’appelle Geneviève et je suis aussi connue sous le nom de Surfer girl around the world. Je travaille dans le milieu du cinéma depuis plusieurs années et je suis cheffe accessoiriste. J’apprécie grandement mon métier de pigiste qui m’offre une incroyable liberté. Ce que j’aime, c’est voyager à travers le monde en solo et parfois avec ma planche de surf. Je suis heureuse dans la jungle du Costa Rica, dans une hutte de bambou sur une île des San Blas au Panama, sur une vague à Waikiki, dans un musée à Rome, dans un Palais Royal à Londres et dans une grande ville comme New York. Pour le moment, j’ai 26 pays de visités et bientôt 28, pratiquement tous en solo mais ma liste de destinations est encore très longue. Je rêve de visiter pratiquement toute la planète et surfer toutes les vagues du monde !
Quelle aventure incroyable que de voyager en solo autour du monde pendant plus de 25 ans en tant que femme ! Cette expérience a été une source inépuisable de découvertes, d’apprentissages et de moments inoubliables. Chaque coin de terre visité a apporté son lot de leçons et de joies, mais aussi de défis à relever.
Voyager en solo en tant que femme a demandé une bonne dose de courage, de prudence et de confiance en soi. Mais au-delà de ces défis, cela m’a permis de découvrir ma force intérieure, de rencontrer des personnes extraordinaires et de m’immerger dans des cultures variées.
Parmi les conseils que je peux partager, la préparation et la recherche en amont sont essentielles. Se familiariser avec la culture locale, les coutumes et les normes de sécurité est crucial. De plus, écouter son instinct et rester vigilante tout en étant ouverte aux expériences nouvelles sont des éléments clés pour tirer le meilleur parti de chaque voyage.
Les rencontres faites en chemin, les paysages à couper le souffle, les défis surmontés et les moments de solitude ont tous contribué à forger une expérience de vie inestimable. Voyager en solo autour du monde en tant que femme est une aventure unique, une école de vie où chaque journée est une nouvelle leçon à apprendre.
Au fil des années, j’ai réalisé que la liberté et l’autonomie qui accompagnent le voyage en solo sont des trésors précieux. Cela m’a permis de me découvrir, de repousser mes limites et de développer une ouverture d’esprit sans pareille.
En fin de compte, chaque voyage a enrichi ma vie de manière incommensurable, m’a permis de grandir en tant qu’individu et a gravé en moi des souvenirs impérissables. Voyager seule autour du monde en tant que femme est une aventure extraordinaire, et je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de vivre cette expérience unique.
Je pars majoritairement seule depuis longtemps. Mon plus grand voyage solo a été mon voyage Équateur-Galápagos-Colombie d’une durée de 3 mois. J’ai visité le Costa Rica, le Panama, l’El Salvador, l’ile de Roatan au Honduras, le Pérou, le Nicaragua, l’île de Bali en Indonésie, l’Italie, la Jamaïque, Cuba, la République Dominicaine, Haïti, les iles d’Hawaii, la Polynésie Française, l’Angleterre, l’Égypte, le Guatemala, le Bélize et j’ai été plusieurs fois au Mexique en voyage solo. La durée varie habituellement entre 2 semaines à plus ou moins 3 mois. Tout dépend de la destination et de mon budget.
J’ai visité d’autres pays en compagnie d’amie comme la France, l’Islande et bien d’autres. Je voyage aussi très souvent aux États-Unis pour passer quelques jours à New York City que j’adore et que je connais très bien. New York se trouve qu’à 1 heure de vol de Montréal. Ou bien, je vais en surf trip dans le Maine comme à Ogunquit et Old Orchard.
J’ai fait un road-trip en Californie de deux semaines de San Francisco à Los Angeles. Et parfois, je visite une ville américaine lors des longs weekends, comme par exemple Chicago, Seattle pour ne nommer que celles-là. J’ai aussi été plus d’une dizaine de fois à Hawaii, surtout sur l’ile d’Oahu et Kauai pour ma passion pour le surf. J’ai même des amis là-bas maintenant et quand j’y vais, c’est toujours entre 3 semaines à 2 mois.
Je suis parti en solo, car c’était plus simple pour moi. Je suis pigiste et je gagne bien ma vie. Je ne peux pas attendre les congés d’une amie ou le temps qu’elle ramasse son argent pour le budget. Je suis célibataire et téméraire de nature, donc voyager et vivre seule ne m’a jamais fait peur, au contraire. Donc, j’ai commencé par des destinations que je connaissais bien comme Cuba et le Costa Rica et je partais de plus en plus longtemps. Maintenant, je ne me vois pas voyager à deux ou plusieurs. J’ai perdu l’habitude de faire des concessions et j’aime ma liberté.
Voyager seule implique bien des défis, cliquez ici pour lire une réflexion sur le sujet.
J’aime la liberté. Tu peux faire ce que tu veux, quand tu le veux. Je suis une lève-tôt, j’aime beaucoup marcher mais pas faire de randonnées en montagne. Quand je surfe, je peux faire que ça et je ne bouge plus. Je me réveille, je surfe, je mange, je fais la sieste et je vais surfer à nouveau. Je refais encore et encore la même chose… tant que j’en ai envie ou qu’il y a des vagues. Ça pourrait être ennuyant pour une partenaire de voyage. De plus, on se fait bien plus d’amis et de connaissances en voyageant seule. Ce n’est pas une question de sensations et d’émotions, je pense que vivre seule, voyager seule, apprendre à se débrouiller seule dans la vie, ça fait partie intégrante de moi et de ma personnalité. Je suis une solitaire sociable et j’aime avoir ce que je veux, quand je le veux.
En savoir plus sur ma passion pour le surf, cliquez sur ce lien : 12 destinations de surf autour du monde.
Ma famille et mes amies sont maintenant habituées de me voir partir en solo longtemps. J’ai parfois eu des problèmes comme me faire tout voler après une attaque dans un taxi à Lima et finir à l’Ambassade du Canada au Pérou avec plus rien, sauf mes vêtements sur moi… Mais 3 semaines après mon retour à la maison, j’ai fait une demande pour un nouveau passeport et je suis partie au Nicaragua, au grand dam de ma famille et de mes amies. C’est probablement à ce moment-là qu’ils ont compris que rien ne m’arrêterait de voyager.
Pour en savoir plus sur ma mésaventure cliquez ici : Attaqué dans un taxi à Lima
J’ai même fait la Colombie en solo durant 2 mois et c’était fantastique. Ça fait partie de l’aventure et j’en sors que plus forte. Ils ont compris que ça me rendait heureuse et que c’était mon choix de vie. Certaines personnes préfèrent avoir une belle voiture, une maison, des enfants… Moi, j’ai une belle carrière et un métier que j’adore, mais j’ai surtout quelques passeports bien remplis, des tonnes de souvenirs, quelques cicatrices et j’adore ça. C’est certain que j’ai perdu quelques amies, par jalousie ou incompréhension, mais si elles étaient vraiment mes amies, elles auraient été heureuses pour moi, pas envieuses.
Je suis canadienne donc je suis bilingue à la base même si ma langue maternelle est le français. Je travaille aussi sur des productions américaines, donc je travaille très souvent en anglais. Mon anglais ne sera jamais parfait et j’ai toujours un horrible accent, mais les gens sont respectueux. Ils savent que si j’ai un accent c’est que je parle plusieurs langues, ce qui n’est pas le cas de plusieurs Américains ou Canadiens qui parlent seulement anglais. J’ai aussi appris l’espagnol, cette langue était facile pour moi, donc j’ai fait une immersion espagnole au Costa Rica. Donc, je peux dire que depuis 2008, je suis trilingue.
Je parle aussi un peu l’italien, j’ai fait une mini-immersion italienne à Rome l’hiver 2020 durant 3 semaines et après, je suis partie sur la route en Italie en solo pour 1 mois. Donc, j’ai eu la chance de le pratiquer. Je dirais que je comprends assez bien l’italien, mais le parler c’est plus difficile, ça sort parfois en espagnol de ma bouche. C’est très exaspérant ! Pour moi, c’est un immense bonheur de voir le sourire dans le visage des gens quand je parle leur langue. Surtout en Amérique latine, mon espagnol est très fluide et souvent ils sont surpris. Je crois que pouvoir parler plusieurs langues, ça me sécurise aussi beaucoup. L’anglais est tout de même indispensable. J’adore apprendre de nouvelles langues, je connais même plus d’une quarantaine de mots hawaïens que les gens là-bas inclus souvent dans les phrases en anglais. Pour moi, c’est important d’apprendre ce genre de choses.
SÉJOURS LINGUISTIQUES
Il faut avoir confiance en soi, être prévoyante, intuitive, téméraire et ouverte d’esprit. Et avec un beau sourire, tout est plus facile et les gens seront intéressé à toi et surtout à t’aider en cas de problème. Il faut faire confiance à la gentillesse des gens et écouter sa petite voix intérieure en cas de doute.
Oui, ça m’arrive parfois et je me suis rendu compte qu’avec l’expérience, c’est que je ne suis pas très bien où je me trouve à ce moment-là… Que cela soit l’auberge de jeunesse, la région, la ville… il s’agit pour moi de bouger et de partir voir ailleurs. Sinon, j’ai de très grandes amies qui sont toujours là pour moi avec les réseaux sociaux et WhatsApp, c’est facile de garder contact. Mais je m’ennuie rarement… C’est parfois de l’inconfort et je sais quoi faire pour me changer les idées.
Je dirais que mes meilleurs moments, c’est probablement lorsque je rencontre des locaux et que je partage des moments avec eux, de les voir sourire, discuter dans leur langue et partager leurs coutumes. Apprendre et partager.
Je dirais aussi tous mes moments debout sur une vague, surtout à Waikiki, car c’est mon endroit préféré dans le monde pour surfer. J’ai aussi adoré mon voyage d’un mois en Polynésie Française, j’ai réalisé le rêve d’une vie. Donc mon nouveau grand rêve, c’est de faire un safari et je vais le réaliser en février 2024 !
Le pire moment, je dirais assurément mon accident de moto à Bali, commotion cérébrale, cicatrices, plaies ouvertes et infectées. Depuis ce voyage, je ne me promène plus jamais à moto, ni en scooter ou quoique ce soit qui a seulement 2 roues ! J’ai été chanceuse dans ma mal chance, rien de casser. Mais je ne pouvais plus surfer, j’avais mal partout et ça a gâché la fin de mon voyage à Bali.
Je parle de mon accident dans cet article, cliquez sur ce lien : Séjour d’un mois à Bali, Indonésie
J’aime la liberté que procure le voyage solo, ça forge le caractère et ça me donne encore plus confiance en moi. Ça m’aide dans toutes les sphères de ma vie et aussi dans ma carrière.
Ce que j’aime le moins, je dirais de ne pas pouvoir partager les frais d’une location de voiture, d’une chambre… ça implique beaucoup de frais voyager en solo. Mais vue que c’est maintenant mon mode de voyage préféré, je l’assume et le planifie dans mon budget $$$.
Je suis à Padang Padang, lors d’un voyage solo de 5 semaines à Bali. J’ai loué une super belle chambre privée dans un surf camp et je surfe à tous les jours. Le bonheur ! Une nuit, je remarque une grosse araignée derrière mon filet moustiquaire, elle est énorme. Je ne sais pas si j’exagère, mais elle semble être vraiment grosse, même plus grande que ma main… incluant mes doigts !
Je panique, je la prends en photo avec flash pour voir à quoi je dois faire face. Mauvaise idée, très mauvaise idée ! Ne prenez jamais une araignée en photo la nuit, car tout ce que vous allez voir, ce sont ses yeux lumineux qui reçoivent le flash et c’est mille fois plus effrayant ! J’ai fini par m’endormir en coinçant bien le filet du filet moustiquaire sous le matelas.
Le matin au réveil, je ne le vois pas sur le mur. Elle est sur le dos, en boule, par terre devant le lit. Je prends tout mon courage et avec ma sandale de plage, je décide de la sortir dehors… Mais, elle n’est pas morte, elle se met à bouger un peu ! Je crie comme une folle et sors de ma chambre en sautillant… Les gars au bord de la piscine partent tous à rire et l’un d’eux venu la prendre dans sa main pour la jeter au loin, dans le gazon. Aussi facilement que ça…
J’ai plein d’autres anecdotes rigolotes avec des bestioles. Ces petites choses qui nous font tellement peur ! Comme la fois que des gros cafards venaient se réchauffer sur moi la nuit dans ma hutte de bambou, sans porte et fenêtre sur une île de San Blas au Panama !
Ou bien le gros centipède venimeux qui est sorti de mon lavabo lorsque je me brossais les dents dans mon bungalow à Tahiti ! Et qu’un vaillant cuisinier tahitien costaud et tatoué est venu tuer avec ses couteaux de cuisine ! Tout ça pour dire, qu’en voyage, il y aura toujours des choses qui nous ferons peur et étrangement, parfois, on se surpasse à les affronter… Et ça… ça change tout.
Cliquez sur ce lien : Les bestioles en voyage
Voyager en solo demande certaines compétences et aptitudes pour rendre l’expérience plus agréable et sécurisée. Voici quelques-unes des aptitudes importantes pour voyager seul.
Ces aptitudes peuvent être développées avec l’expérience et peuvent grandement améliorer l’expérience de voyager seul en rendant le voyage plus enrichissant, sûr et gratifiant.
Franchir le pas pour voyager seule en tant que femme peut être à la fois passionnant et intimidant. Voici quelques conseils pour commencer.
Rappelez-vous, le voyage en solo en tant que femme peut être incroyablement gratifiant. Commencez par des étapes simples et gagnez en confiance au fur et à mesure de vos expériences.
Voici une série de conseils et astuces pour voyager en solo, surtout en tant que femme.
Enfin, rappelez-vous que chaque voyage en solo est une opportunité d’apprentissage et de croissance personnelle. Embrassez chaque expérience avec ouverture et soyez prête à apprendre.
Je ne vous cacherais pas que faire mon blogue me demande beaucoup de temps et le mettre en ligne occasionne des frais. Je vous livre mon expérience, mes coups de coeur, des conseils et plus, tout ça gratuitement et par plaisir de rendre votre voyage incroyable. Si vous avez l’intention de réserver une activité, faite-le avec les liens suivants. Ça me rapportera une petite commission mais pour vous, ça ne fait aucune différence. Je réserve toujours avec Get Your Guide car j’adore l’application, les activités et leurs services. C’est pourquoi j’ai décidé de m’affilier avec eux, tout comme avec Booking.com. Mahalo
J’ai expérimenté plusieurs options pour mes données cellulaires à l’étranger mais depuis 2021 je ne jure que par les eSIM de la compagnie Airalo. Une solution simple, rechargeable et avec plusieurs forfaits. Pas besoin de carte SIM physiquement, le tout est géré facilement avec une application, par contre ton cellulaire doit être compatible. C’est pour les données cellulaires seulement. Je fais mes appels ou textos sur Messenger, FaceTime ou WhatsApp. Il y a des cartes par pays, par région et mondiale, il n’y a pas tous les pays, Cuba ne s’y trouve pas par exemple. Plus la carte couvre des pays, plus elle coutera chère mais pour faire plusieurs destinations comme un roadtrip en Europe, ça peut avoir ces avantages de payer plus cher et rester connecté. Moi, je voyage qu’avec ça ! Je suis partie en Égypte, New York, Guatemala et Belize avec des eSIM Airalo.
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N’hésitez pas à me suivre sur mon blogue ou bien sur ma page Facebook Surfer girl around the world, si vous avez des questions ou envie de suivre mes aventures. Mahalo & Aloha !
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